Dans une région aride et
sèche, un vendeur d’eau se rendait chaque matin à la rivière située hors des
limites du village afin de remplir ses cruches d’eau.
Ensuite, il se dirigeait vers
la ville pour distribuer cette bonne eau fraîche à ses clients. Cet homme
faisait ce travail chaque jour depuis des années. Une des cruches, fissurée,
perdait beaucoup d’eau.
La pauvre cruche fissurée se
sentait inférieure.
Elle décida un matin de se confier à son patron :
- Tu sais, dit-elle, je suis consciente de mes limites.
Elle décida un matin de se confier à son patron :
- Tu sais, dit-elle, je suis consciente de mes limites.
Tu perds beaucoup d’argent par
ma faute.
Je suis toujours à moitié vide
lorsque nous arrivons au marché du village. Pardonne mes faiblesses.
Son propriétaire lui sourit sans rien dire.
Son propriétaire lui sourit sans rien dire.
Par contre, quelques semaines
plus tard, en route vers la rivière,
l’homme interpelle sa cruche
fissurée et lui dit :
- Regarde sur le bord de la route.
- C’est joli, c’est beau, c’est plein de fleurs de toutes les espèces ! s’exclama la cruche fissurée.
- C’est grâce à toi, répliqua le vendeur d’eau.
- Regarde sur le bord de la route.
- C’est joli, c’est beau, c’est plein de fleurs de toutes les espèces ! s’exclama la cruche fissurée.
- C’est grâce à toi, répliqua le vendeur d’eau.
C’est toi qui chaque matin,
arrose le bas-côté de la route.
J’ai acheté plusieurs paquets
de graines de fleurs et je les ai semées le long de la route, et toi, sans le
savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour. Nous sommes tous un peu
fissurés, mais Dieu, si nous le lui demandons, sait faire des merveilles avec
nos faiblesses.
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