jeudi 26 septembre 2019

AIDE et ASSISTANCE aux migrants qui transitent sur l’aire de l’autoroute à BARCHON


Texte lu par Jean-Pierre André lors de la messe de Noël 2019

Plus de deux mille ans après Marie et Joseph partis sur les chemins de Palestine, nous voyons nos routes et nos villages traversés par d’autres migrants. Ils fuient la persécution et la mort causées par l’injustice qui s’abat sur leur famille. Ils délaissent leurs terres pour échapper à des conditions de vie inhumaines. Ils partent à la recherche d'une terre d'accueil où ils espèrent pouvoir construire un avenir meilleur.


Face à ces étrangers que l'on ne connaît pas, leur rencontre suscite souvent le malaise, parfois la peur, ou même le rejet. Comme avec Marie et Joseph devant qui toutes les portes se fermaient. Mais si nous voyons en eux une femme, un homme qui a le même besoin de sécurité et de dignité que nous ; si nous voyons dans ces jeunes - Érythréens pour la plupart - l'image de notre enfant ou de notre petit-enfant, ou d'un ami qui, à 17-20 ans, serait forcé de quitter son village et sa famille pour partir vers l'inconnu ; si nous entendons les souffrances qu'ils ont traversées avant d'arriver jusque chez nous, alors la question se pose tout autrement : « Laisserons-nous à notre table un peu de place à l'étranger /  Trouvera-t-il quand il viendra un peu de pain et d'amitié ? »

Des personnes ont fait le pas de leur donner à manger. Ou de leur offrir un toit pour s’abriter. La commune de Blegny leur a donné accès à des douches et des sanitaires au Football Club de Barchon, le mercredi après-midi. Des bénévoles leur consacrent un peu de leur temps ou participent à préparer un repas. D’autres initiatives, comme l’ASBL « L’Odyssée du monde », cherchent à permettre à ces jeunes migrants d’être accueillis, en famille ou bien dans un hébergement collectif, le temps des week-end. Tous ces gestes d'accueil ont créé une chaîne de solidarité qui ne cesse de grandir et fait reculer la peur de l'étranger. Elle rejoint les autres initiatives d'aide qui apparaissent un peu partout en Wallonie et à Bruxelles.

Vous aussi, vous pouvez faire vivre Noël chaque jour. Chacun selon ses possibilités. Par exemple, aider par un coup de main le mercredi à Barchon, apporter des vivres ou des vêtements chauds. Préparer le repas du mercredi, avec votre association ou un groupe d'amis. Accueillir chez soi un ou des jeunes pour quelques heures, pour une nuit ou pour un week-end. Conduire les jeunes vers ces familles d’accueil ou pour des démarches administratives. Il y a tant à faire : il suffit d'offrir ses
services. Si le cœur vous en dit, prenez contact avec un.e des bénévoles renseigné.es sur le feuillet déposé au fond de l'église ; il/elle vous orientera selon ce que vous êtes disposé.e à donner.

Si l'on en croit l'expérience de celles et ceux qui sont engagés dans cette aventure, on reçoit autant que l'on donne : « Un contact simple, avec des gestes d'empathie, change complètement le regard sur l'autre », se réjouit une bénévole.

Quelle plus belle conclusion que le geste et les paroles du Pape François ? Il a fait exposer au Vatican un gilet de sauvetage, « crucifié » sur une croix, « pour nous rappeler, dit-il, que nous devons garder les yeux ouverts, garder le cœur ouvert, pour rappeler à tous l'engagement inéluctable de sauver chaque vie humaine, un devoir moral qui unit croyants et non-croyants. » C'est ce message d'humanité qui est adressé à chacun d'entre nous en cette période de Noël.

« Ce gilet de sauvetage a appartenu à un migrant disparu en mer. Personne ne sait qui il était ni d’où il venait. On sait seulement que son gilet a été retrouvé à la dérive dans le centre de la Méditerranée, le 3 juillet 2019. Nous sommes face à une autre mort causée par
l’injustice. Déjà, parce que c’est l’injustice
qui oblige de nombreux migrants à laisser
leurs terres. C’est l’injustice qui les oblige à
traverser des déserts et à subir des abus et
des tortures dans des camps de détention.
C’est l’injustice qui les rejette et les fait
mourir en mer. »
Extrait de l'intervention du Pape François
au moment où il fait exposer un gilet
de sauvetage « crucifié » à l’entrée du Vatican.
« Ce gilet de sauvetage a appartenu à un migrant disparu en mer. Personne ne sait qui il était ni d’où
il venait. On sait seulement que son gilet a été retrouvé à la dérive dans le centre de la
Méditerranée, le 3 juillet 2019. Nous
sommes face à une autre mort causée par
l’injustice. Déjà, parce que c’est l’injustice
qui oblige de nombreux migrants à laisser
leurs terres. C’est l’injustice qui les oblige à
traverser des déserts et à subir des abus et
des tortures dans des camps de détention.
C’est l’injustice qui les rejette et les fait
mourir en mer. »
Extrait de l'intervention du Pape François
au moment où il fait exposer un gilet
de sauvetage « crucifié » à l’entrée du Vatican.
« Ce gilet de sauvetage a appartenu à un migrant disparu en mer. Personne ne sait qui il était ni d’où
il venait. On sait seulement que son gilet a été retrouvé à la dérive dans le centre de la
Méditerranée, le 3 juillet 2019. Nous
sommes face à une autre mort causée par
l’injustice. Déjà, parce que c’est l’injustice
qui oblige de nombreux migrants à laisser
leurs terres. C’est l’injustice qui les oblige à
traverser des déserts et à subir des abus et
des tortures dans des camps de détention.
C’est l’injustice qui les rejette et les fait
mourir en mer. »
Extrait de l'intervention du Pape François
au moment où il fait exposer un gilet

de sauvetage « crucifié » à l’entrée du Vatican.


J’étais un étranger et vous m’avez accueilli. » (Mt 25, 35)

Depuis des mois, quelques personnes bénévoles et volontaires, se relaient pour venir en aide aux migrants (en grande majorité des Erythréens) qui transitent sur l’aire d’autoroute de Barchon, dans l’espoir de rejoindre l’Angleterre.


Ce petit groupe fait appel à notre solidarité pour les aider dans leur action et leur soutien à ces migrants. Il sollicite toutes les bonnes volontés pour récolter divers produites de 1° nécessité

Vous êtes sensibles à la problématique des migrants…                                                  
Vous souhaitez venir en aide aux jeunes érythréens…
Voici comment  leur apporter votre soutien :
  • J’apporte des vivres dans une des  églises  de l’U.P (sucre, thé, café, pâtes, semoule, conserves tomates, lait, œufs, choco, savon, shampoing, rasoirs jetables, serviettes hygiéniques, mouchoirs en papier  …)
  • J’apporte des vêtements pour jeunes (tailles S et M), chaussures (pointures 38 à 42, style baskets ou bottines de marche), couvertures…
  • Tous les mercredis, à la buvette du foot de Barchon, les jeunes érythréens viennent prendre une douche ainsi qu’un repas. Occasionnellement je participe à la préparation de ce repas et/ou à la distribution. (préparation le mercredi après-midi, distribution vers 18h) 
  • Occasionnellement je prépare des gaufres ou cakes qui seront répartis chez les hébergeurs le mercredi.
  • Occasionnellement je fais une lessive ou j’offre des jetons pour aller au lavoir
  • Occasionnellement ou de façon régulière, je loge un jeune érythréens chez moi du samedi 13h au lundi soir. 

Tous les petits gestes ont leur importance….MERCI !
Talon à déposer dans une église de l’U.P ou à renvoyer par mail à upastorale@voo.be ………………………………………………………………………………………………….

Nom et prénom :                                                                                                     Adresse :                                                                                                                     Tel :                                                                                                                Commentaire :






Vous pouvez aussi contacter : Christine STRAET au 0492/76.91.52,
 Jean-Pierre ANDRE au 0494/18.35.92 ou Paul GENERET au 0473/34.69.42







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